En cas de subrogation, les indemnités journalières de Sécurité sociale sont déduites du salaire brut, puisque n’étant pas soumises à cotisations. Les IJ sont théoriquement versées au salarié directement par sa caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) mais vous pouvez demander à les percevoir vous-même pour le compte de votre salarié : c’est la subrogation.
On parle alors de subrogation du salaire ou de subrogation CPAM. Cette procédure de subrogation définition est cependant très encadrée. Tout d’abord Contactez votre CPAM pour retirer la subrogation. Ensuite contactez la DIRECCTE de votre département pour qu’ils vous accompagnent pour voir si vos doutes sont concrets et voir avec eux les mesures possibles ou alors un conseiller prudhommale.
Commentaire de Mél, expert ameli : Merci Elryn pour ces précisions. La pratique de la subrogation soulève une interrogation sur son caractère facultatif ou obligatoire pour l’employeur.
Suivez pas à pas ces différentes étapes : Effectuez la demande de subrogation au moment de la déclaration de l’arrêt de travail via la DSN (déclaration sociale nominative). Renseignez la date de début de l’arrêt de travail. La subrogation est avant tout un mode de gestion mis en place par l’ employeur. Il existe deux cas de figure au sujet de la subrogation : Vous décidez de maintenir le salaire de votre salarié en totalité (sans déduction des indemnités journalières).
L’ employeur peut donc très bien décider ou non de subroger les IJSS. Ainsi, vous percevrez directement les IJSS de la CPAM.
Dans ce cas, vous êtes subrogé de plein droit sans autorisation préalable du salarié. Le complément de salaire employeur est aussi soumis à toutes les cotisations sociales. Légalement, l’employeur n’a aucune obligation de pratiquer la subrogation.
La remise en cause est possible sous réserve de dispositions conventionnelles imposant à l’employeur de procéder à l’avance des IJSS (notamment lorsque la convention prévoit un maintien de s alaire sans évoquer la déduction des IJSS). C’est ce que l’on appelle la « subrogation ». Les indemnités journalières et l’impôt.
Subrogation ou non ? A défaut, il devra rembourser à la CPAM les IJSS indûment perçues. Idem en cas de non-paiement des indemnités journalières par l’ employeur.
Suppression de la subrogation de salaire: quel recours ? Ces personnes doivent rester à leur domicile, en arrêt de travail, si elles ne peuvent avoir recours au télétravail. Elles peuvent désormais se connecter directement, sans passer par leur employeur ou leur médecin traitant, sur le site declare. Il est précisé que cet arrêt pourra être déclaré rétroactivement à la date du vendredi mars.
Ce délai reste le même quelle que soit la durée de l’arrêt de travail prescrit. Si vous avez plusieurs employeurs, chacun devra établir une.
En effet, seul la connaissance du montant des IJSS pourra entrainer un versement. Attention toutefois, même dans le cas de la subrogation, en cas d’arrêt maladie, le délai de carence de jours peut s’appliquer.
Les démarches de l’entreprise pour la subrogation. L’employeur a l’obligation légale d’établir une attestation pour tout arrêt de travail, quel que soit le motif. Cette attestation doit être remplie avec soin et transmise dès la réception du volet de l’avis d’arrêt de travail.
S’il est prévu que le salaire est maintenu en tout ou partie sous déduction des indemnités journalières, mais que l’employeur n’opère pas cette déduction, la subrogation est possible, avec l’accord de l’assuré, si le salaire maintenu est au moins égal aux indemnités journalières. Dans le cas contraire, l’employeur peut seulement obtenir du salarié le reversement de la somme correspondant aux IJSS, dans la limite du salaire maintenu pendant la même période.
Difficile parfois de s’y retrouver, tant l’actualité sur l’épidémie est mouvante et que les actes législatifs et réglementaires arrivent au compte gouttes. Pour y voir plus clair, ce tableau récapitule les différentes situations et conditions d’indemnisation (hors activité partielle) des salariés dans l’impossibilité de travailler en raison de l’épidémie de Covid-19.
Si cette interruption intervient alors qu’un salarié bénéficie d’un arrêt dérogatoire en cours, l’employeur doit y mettre un terme en le signalant à l’Assurance Maladie. Le nouveau système Le mois de l’arrêt, la direction continuera à payer comme si on avait travailler, en appliquant la garantie de salaire totale et partielle.
Lors d’un maintien de salaire sans subrogation, le salarié perçoit séparément les indemnités journalières et le salaire. La Sécurité sociale verse les indemnités directement au salarié.
L’employeur verse ensuite le complément de salaire équivalent à la différence entre le salaire et les indemnités journalières. Enfin, il peut aussi y avoir subrogation de votre employeur, ce qui signifie que ce dernier vous avance le montant des indemnités journalières (au lieu que vous les touchiez de la part de la CPAM) et qu’il les perçoit ensuite de la part de l’Assurance maladie (cela simplifie alors vos démarches).
Face à cette situation inédite, en tant que travailleurs et travailleuses, militants et militantes, vous vous interrogez sur vos droits, sur l’organisation de votre travail ou sur les droits et obligations de votre employeur. Cette foire aux questions peut vous apporter des premières réponses.
Elle est rédigée et sera régulièrement enrichie grâce aux questions que vous nous posez.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.