La clause de non-concurrence est une clause insérée dans le contrat de travail. Clause de non-concurrence : mise en œuvre. L’objet de la clause de non-concurrence est de limiter l’activité du salarié qui quitte l’entreprise. Elle lui interdit de travailler.
A titre liminaire, il sera rappelé que les parties peuvent librement déterminer le montant de l’indemnité de la clause de non-concurrence.
Cependant, l’employeur est tenu de respecter le montant convenu dans les éventuelles dispositions de la convention collective applicable, les dispositions les plus favorables au salarié devant s’appliquer. De sorte que même si le contrat de travail prévoit que l’employeur dispose d’un délai postérieurement au licenciement pour libérer le salarié de la clause de non-concurrence, il ne peut plus s’en prévaloir lorsque le salarié a effectivement quitté l’entreprise, après avoir été dispensé de l’exécution de son préavis, la date de son départ constituant alors le terme ultime.
Bonjour à tous, je poste ici car après avoir lu beaucoup de choses sur la clause de non concurrence, mon employeur et moi avons un désaccord sur le montant calculé. Je vous joint ici lextrait de mon contrat : Obligation de non-concurrence : Compte tenu de la nature de ses fonctions et notamment d. En signant une clause de non-concurrence dans son contrat de travail, le salarié s’engage, lorsqu’il quittera l’entreprise, à ne pas exercer une activité similaire dans une autre entreprise ou pour son propre compte.
En contrepartie de cette interdiction imposée au salarié, il est prévu une contrepartie dont le montant est déterminé de la manière suivante : l’indemnité est égale à % de la rémunération mensuelle perçue en moyenne sur les derniers mois en cas de licenciement et % de ce même montant en cas de démission. Il n’est pas possible de prévoir le versement d’une indemnité au-delà de la période concernée par la clause de non concurrence.
Si cela était le cas, la clause de non concurrence serait nulle. Exemple concret ¶ Présentation du contexte. Le montant de cette contrepartie financière ne doit pas être dérisoire. L’indemnité de non concurrence doit être raisonnable et pas dérisoire.
Si la clause de non-concurrence reste en vigueur, c’est-à-dire, si l’employeur n’y renonce pas, l’indemnité compensatrice doit être versée au salarié, même s’il a retrouvé un travail dans le respect de cette clause, ou s’il prend sa retraite. Même si la marge de négociation est assez faible, des critères doivent être respectés.
Une clause de non-concurrence mérite une contrepartie financière. La convention collective peut fixer un montant minimum, ainsi, la clause contractuelle devrait être au minimum alignée sur ce même montant. Un salarié qui ne respecte pas la clause de non-concurrence s’expose à devoir rembourser l’indemnité, à réparer le préjudice causé à l’employeur (dommages et intérêts) et à être contraint de cesser son activité.
Pourquoi demander l’insertion d’une clause de non concurrence dans un contrat de prestation de services ? Il est fréquent dans un contrat de prestation de services ou contrat de freelance, en particulier lorsque ces services portent sur des prestations informatiques, que le client exige qu’une clause de non-concurrence y soit stipulée, valable pendant et après la mission du. La précipitation est en toute circonstance mauvaise conseillère ! Un salarié, condamné à payer à son employeur une indemnité d’un montant très élevé, en réparation de la violation de la clause de non-concurrence insérée dans son contrat de travail, dont il s’était cru trop rapidement délié, méditera avec profit cet aphorisme.
Afin de protéger ses intérêts, une entreprise peut insérer une clause de non-concurrence dans le contrat de travail de ses salariés. Dans un contrat de prestation de service, la clause de non-concurrence évite le risque de voir un prestataire de service de travailler sur une même prestation avec des concurrents de l’entreprise cliente, ou encore de devenir lui-même un concurrent dès la fin de la mission.
Tout en protégeant les interêts de l’entreprise, elle garantit aussi la confiance mutuelle entre les deux.
Dans la mesure où elle apporte une restriction à la liberté individuelle du salarié, elle ne se justifie que si elle est indispensable à la protection des intérêts de l’entreprise. Le principe de la clause de non-concurrence et la différence avec d’autres clauses.
Sauf que le juge ne l’entend pas de cette oreille : non seulement la clause en question s’analyse effectivement en une clause de non-concurrence, mais, en outre, elle ouvre droit à la contrepartie financière prévue par la convention collective, quand bien même le contrat de travail est rompu par une rupture conventionnelle et que ce type de rupture ne fait pas partie des cas visés par. Pour être valable, la clause doit respecter certains critères.
Si elle est trop basse, elle risque d’être considérée comme nulle par le juge et donc inopposable au salarié. Il faut donc que l’employeur trouve un juste milieu et fixe, au cas par cas, l’indemnité de non-concurrence. Mais il faut bien préparer ses arguments pour ne rien risquer.
Un montant qui sera finalement divisé par deux suite à une vive polémique, notamment liée à la clause de non-concurrence signée peu de temps avant son départ. Bonjour, Je vais bientôt bénéficier de revenus au titre de ma clause de non-concurrence.
Aperçu de cette clause et de ses implications et de son applicabilité. Par ailleurs, la clause ne doit pas avoir pour conséquence de restreindre la liberté du travailleur au point de l’empêcher de trouver un nouvel emploi et de l’obliger à changer de métier. De plus, elle doit être indispensable aux intérêts légitimes de l’entreprise. Enfin, la clause de non-concurrence doit être assortie d’une contrepartie financière.
L’obligation de payer la contrepartie est liée à la cessation d’activité du salarié, au fait qu’il respecte la clause de non-concurrence et à l’absence de renonciation de l’employeur. Alors, plutôt que de demander la mort pure et simple de la clause de non-concurrence, les juges ont peu à peu organisé son obsolescence, par l’argent notamment. Car au fil du temps, les contreparties requises ont été de plus en plus élevées.
Aujourd’hui, pour pouvoir activer une clause qui empêche le salarié de partir à la concurrence, son ex-employeur doit lui verser un minimum.
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